Si les sondages traditionnels donnent fréquemment Emmanuel Macron et Marine Le Pen qualifiés au second tour de l’élection présidentielle, il existe d’autres études qui ont fait leur preuve par le passé et qui ne parviennent pas à la même conclusion.
C’est le cas de la start-up Filteris et du physicien, chercheur au CNRS, Serge Galam.
Ce dernier a mis au point un modèle mathématique très performant basé sur la sociophysique qui avait prédit le « non » au référendum de 2005, l’élection de Donald Trump, le Brexit et l’élimination d’Alain Juppé à la primaire, contrairement aux sondages.
Pour l’élection présidentielle de 2017, Serge Galam a prédit une victoire de Marine Le Pen suivi de François Fillon au premier tour.
Autre méthode mais qui s’est avérée tout aussi efficace, celle de Filteris qui avait aussi pronostiqué des résultats remarquables grâce à une analyse très poussée des réseaux sociaux et son expertise en big data.
Après avoir prédit la première place de François Fillon à la primaire, le Brexit et la victoire de Donald Trump, la start-up canadienne arrive aux mêmes conclusions que Serge Galam en pronostiquant une qualification de François Fillon et Marine Le Pen au second tour.
Mesure #Filteris / #Euromédiations du 3 avril / #Poidsnumérique des candidats à la #présidentielle2017 #Buzz #Bigdata pic.twitter.com/wz8qq92D7N
— FILTERIS CANADA (@FILTERIS_CANADA) April 3, 2017
Alors, faut-il faire confiance aux instituts de sondage dont on sait aujourd’hui que les principaux, BVA, IPSOS, IFOP et BVA appartiennent à des soutiens d’Emmanuel Macron.
De plus, l’électorat d’Emmanuel Macron est extrêmement volatile, seulement 50% de ces potentiels électeurs sont sûrs de leur vote.
Enfin, 31% (selon IFOP) et 38% (selon BVA) des électeurs ne sont toujours pas sûrs de leurs votes.
Tout reste donc possible.