Depuis le début de cette campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon se montre intraitable avec les défauts d’exemplarité des hommes politiques.
Pourtant, le candidat du Front de gauche semble avoir la mémoire courte.
En décembre 2009, Jean-Luc Mélenchon, ancien vice-président du Conseil général de l’Essonne, a fait embaucher sa fille Maryline au sein-même de cette administration.
Celle-ci a été recrutée sans qu’une offre d’emploi ne soit publiée et sans que d’autres candidats aient été reçu, ce qui est normalement obligatoire pour tout poste vacant dans la fonction publique.
En 1998, Jean-Luc Mélenchon utilise l’argent public du Conseil Général pour acheter des prestations à une société d’événementielle qui appartient à l’une de ses amies proches, animatrice du même courant que lui au PS à des prix exorbitants comme la conception de cette carte de vœux facturée 94.671 francs (environ 14.000 euros).
Mais ce n’est pas tout, il fait facturer une campagne de relations presse 98.972 francs (soit 15.000 euros environ) pour promouvoir la Fête de la République à l’agence EURO RSCG, dirigée par des proches du Parti Socialiste.
En 2004, d’avril à juin, Jean-Luc Mélenchon utilise en toute illégalité une voiture de fonction avec chauffeur du conseil général alors qu’il n’y travaillait plus.
Entre 2000 et 2002, alors qu’il est ministre de l’éducation nationale, il continue à percevoir une indemnité mensuelle de 2.300 euros par mois, soit un total de 57.500 euros.