Il est bien connu que lire a des bénéfices inestimables. Par exemple, la poésie stimule les parties du cerveau liées à la mémoire.
Pour ce qui est des lecteurs de science fiction, cela provoque en eux quelque chose d’encore plus spécial.
En 2013, l’université Emory à Atlanta aux Etats-Unis a examiné les cerveaux des lecteurs de fiction à qui on a demandé de lire pendant neuf nuits Pompéi de Robert Harris.
Ils ont comparé les cerveaux de personnes qui en lisaient à ceux des personnes qui n’en lisaient pas.
Ils ont ainsi constaté une stimulation du cortex temporal gauche, généralement associé la compréhension du langage.
Par ailleurs, le sillon central du cerveau était également dopé. C’est la région sensorielle primaire qui aide le cerveau à visualiser le mouvement.
C’est la partie du cerveau qui est par exemple stimulée lorsque vous vous imaginez marquer un but en jouant au football. Un processus similaire se produit lorsque vous vous imaginez comme un personnage dans un livre afin de vous imprégner des émotions qu’ils ressentent.
Ainsi, les lecteurs de science fiction ont tendance à être plus empathiques, à mieux ressentir les émotions des autres, ce qui en fait de fidèles amis.
Cette trouvaille a été confirmée par une autre étude sur le transport émotionnel où les chercheurs avaient demandé aux participants d’exprimer comment une histoire qu’ils ont lu les avait émotionnellement affectés sur une échelle de cinq points.
Dans l’étude, l’empathie était seulement ressortie dans les groupes de personnes qui lisent de la science-fiction.
Source: Arts.mic