Il avait pourtant été condamné à cinq ans de prison dont deux ans ferme mais n’en a effectué que… six mois.
Marilyne, 36 ans, se dit anéantie par cette décision justice qu’elle ne comprend pas et qui a même autorisé son agresseur à retourner vivre chez lui à 150 mètres du domicile de cette dernière. S’exprimant au micro d’Europe 1, elle explique:
C’est une double peine pour moi. Je suis victime et en plus c’est moi qui paye encore une fois. Je pense même à déménager. Je trouve ça inadmissible que ce soit la victime qui doive déménager au lieu du coupable.
Marilyne est ainsi obligée de passer devant le domicile de sa victime tous les jours pour accompagner ses enfants à l’école et le bus de son fils s’arrête pile devant le domicile du violeur, néanmoins placé sous bracelet électronique.
La juge d’application des peines a expliqué sa décision:
C’est tout à fait regrettable que son domicile soit situé sur la même commune que celle de la victime […].
Il a déjà résidé dans cette commune pendant les quatre années qui ont suivi la commission de l’infraction, sans qu’aucun incident n’ait conduit le juge d’instruction à le soumettre à une interdiction d’entrer en relation avec la victime
L’homme avait déjà été condamné à 12 ans de réclusion par la cour d’assises de Paris après avoir violé sous la menace d’une arme des élèves infirmières de l’hôpital Trousseau en 1981.
Source: Europe 1