Ses agresseurs sont remis en liberté, un policier obligé de déménager

Ses agresseurs sont remis en liberté, un policier obligé de déménager


Son agression ultra violente lui a laissé beaucoup de marques physiques et psychologiques.

R., un policier de 46 ans a certainement eu la vie sauve grâce à son casque intégral de moto.

Le 1er septembre 2015, il sort de sa résidence d’Antibes pour se rendre à son premier jour de service à la police aux frontières.

A moto, il attend patiemment l’ouverture du portail quand deux individus ivres l’agressent gratuitement.

Frappé par derrière, mis à terre et cogné en plein visage.

R. a juste le temps de refermer sa visière pour se protéger.

Il crie « Stop ! Police! » pour les calmer mais cela a l’effet inverse.

Portant en plus ses habits de service, les agresseurs de R. avaient forcément connaissance de la profession de leur victime.

Pourtant, après leur interpellation, le juge a refusé de retenir la circonstance aggravante de « violences contre une personne dépositaire de l’autorité publique ».

Ils seront alors remis en liberté, obligeant R. à déménager, ses agresseurs vivant dans la même résidence.

Fortement choqué, en pleurs et tremblant lors de la comparution de ses agresseurs cette semaine, le policier n’a jamais pu reprendre son travail.

Ses deux agresseurs ont finalement été condamnés à deux ans de prison ferme pour l’un et un an ferme pour l’autre.

Source: Nice-matin




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