Coronavirus: le scandale dont les médias ne parlent pas

Coronavirus: le scandale dont les médias ne parlent pas


Hôpitaux surchargés, patients envoyés en Allemagne, hôpital militaire construit à la hâte… et dans le même temps, 4000 lits en réanimation sont libres dans les cliniques privées avec des anesthésistes qui attendent toujours les patients… (source)

Dans toutes les grandes villes, et même à Mulhouse où la crise atteint son apogée, des milliers de places restent libres, d’autant plus que les établissements privés ont annulé 100.000 opérations non urgentes pour faire de la place aux patients atteints par le coronavirus.

Si les instances officielles expliquent cette anomalie, mettant en danger la vie des patients et retardant la sortie de crise, par le fait de l’organisation traditionnelle de la gestion des crises sanitaires en France qui privilégie les établissements de santé publics, en off des voix commencent à s’élever.

Dans les établissements privés, beaucoup dénoncent le comportement des hôpitaux publics qui refusent d’envoyer les patients afin d’utiliser cette crise sanitaire comme moyen de récupérer plus de dotations de l’Etat et de ne pas associer le secteur privé qu’ils voient comme un concurrent.

Si l’on en croit plusieurs acteurs, le secteur public se servirait donc de cette tragédie en laissant les urgences se surcharger uniquement par dogmatisme et pour des raisons financières, tout cela avec la complicité du gouvernement, bien silencieux sur le sujet.

Protégées par une idée fausse que le secteur public agit pour l’intérêt général, les directions de certains centres hospitaliers voient cette crise comme une véritable opportunité financière et dont on ne doute pas qu’elles se jetteront des fleurs à sa sortie.




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