François Bayrou change rapidement d’avis.
A la vue de la manière dont il décrivait le candidat d’En Marche, nul n’aurait imaginé que le président du Modem lui propose une alliance aujourd’hui.
Interrogé sur BFMTV en septembre dernier, il avait eu ces mots très durs à l’égard de l’ancien ministre de l’économie:
Je suis absolument sceptique sur cette affaire, et quand je dis sceptique, c’est le mot le plus modéré que je puisse choisir. Ça ne marchera pas, parce que les Français vont voir ce que cette démarche signifie, ce qu’il y a derrière tout ça, derrière cet hologramme.
Il avait ajouté:
On a déjà essayé plusieurs fois… On a déjà essayé en 2007 avec Nicolas Sarkozy, et ça n’a pas très bien marché. On a essayé en 2012 avec Dominique Strauss-Kahn… Et ce sont les mêmes forces qui veulent réussir avec Macron ce qu’elles ont raté avec Strauss-Kahn.
Pour finalement lui infliger un dernier coup:
Je me suis toujours opposé au mélange des genres entre la décision politique, qui doit être d’ordre civique, et le monde des grands intérêts et celui de l’argent.