Mercredi 8 juin, le Parlement européen a voté en faveur d’une loi historique interdisant la vente de voitures thermiques en Europe d’ici 2035. Ce texte fait partie du paquet législatif « Fit for 55 » pour aider l’UE à atteindre ses objectifs climatiques et a été adopté avec 339 voix pour, 249 voix contre et 24 abstentions. Selon les défenseurs de l’environnement, c’est une révolution non seulement pour l’écologique en général, mais aussi pour l’industrie automobile, selon eux il n’est plus possible de fermer les yeux et de retarder sa métamorphose. Alors que certains constructeurs ont pris les devants ces dernières années, tous les autres doivent travailler dur pour maintenir leur position sur le marché automobile.
Mais certains ont pu passer entre les gouttes.
Le changement ne concerne pas les voitures de luxe
Comme l’a souligné la collègue du Monde Audrey Garrick sur Twitter, un changement exemptera les fabricants de luxe du mouvement « zéro émission de carbone ». Cet amendement dit « Ferrari » stipule que les voitures qui sont produites à moins de 1 000 modèles par an ne seront pas concernés par l’interdiction. Mais qu’est-ce qui peut justifier une telle exception ? L’industrie automobile italienne est à l’origine de cette exception pour protéger certains fleurons de son économie. Lors d’une interview, Roberto Cingolani, le ministre de la transition écologique du gouvernement Draghi et ancien membre du conseil d’administration de Ferrari, a justifié cette demande par des difficultés trop importante pour les modèles haut de gamme à passer à la motorisation électrique…
Ce changement ne concernera donc que la populace et pas nos riches dirigeants.
Source: 20minutes