Tout a commencé par une intervention de la police municipale à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) qui neutralisait des branchements sauvages au réseau électrique d’un campement de gens du voyage.
La police nationale, qui patrouillait, repère au même moment et même endroit une camionnette en infraction qui brûle un panneau stop.
Une course-poursuite commence mais le conducteur refuse d’obtempérer. Il franchit alors un autre panneau stop et un feu rouge.
Les policiers parviennent à sa hauteur et lui demandent alors de s’arrêter. Au lieu d’obéir, l’homme franchit une butte avec sa camionnette et se réfugie dans le camps des gens du voyage auquel il appartient.
Mais les forces de l’ordre réussissent à le stopper, ce qui rend fou Lucien W, le conducteur, qui les menace:
Tu me touches pas. Vous ne m’arrêterez pas. Venez, venez mes hommes, sortez les fusils !
C’est alors que ses compagnons du camp encerclent les policiers.
Des renforts sont heureusement appelés mais Lucien profite du chaos pour tenter de s’enfuir avec son fourgon.
Entre-temps, le fils de Lucien assène un violent coup de poing dans la bouche d’un policier.
Placé en garde à vue, il explique simplement avoir été en colère.
Argument recevable pour le juge qui ne l’a pas poursuivi.
Quant au père, il s’est également expliqué devant le tribunal:
C’est possible que je n’aie pas respecté le stop. Je n’ai pas vu les gyrophares et quand je les ai vus ensuite, je ne pensais pas que c’était pour moi. Moi je suis un gitan. Ensuite, une fois arrivé au campement, j’ai arrêté la voiture. Ils m’ont sauté dessus et m’ont attrapé au cou. Je les ai poussés mais ce n’était pas fort.
Il a écopé de trois mois de prison avec sursis.
Source: Paris Normandie