Laurent T. est en colère. Des policiers utiliseraient son véhicule saisi pour conduire n’importe comment et c’est ainsi qu’il aurait reçu dix contraventions.
Sa camionnette Sprinter Mercedes a en effet été saisie par la brigade de répression du banditisme de la PJ de Versailles il y a trois ans. L’homme, antiquaire, est poursuivi pour recel en bande organisée.
Cette histoire me coûte beaucoup d’argent, et je n’ai qu’un permis probatoire, je risque de perdre mon permis — qui est mon principal outil de travail — pour des infractions que je n’ai pas commises !
Il doit en plus payer des frais d’avocat, 1500 euros jusqu’à présent en plus des nombreux courriers recommandés de contestation.
Le DRPJ de Versailles reconnait un loupé administratif en expliquant que son véhicule est utilisé dans des filatures menées par la police judiciaire et que ceci n’est pas illégal même si le changement de titulaire aurait dû être stipulé. Elle explique que pendant leurs investigations, les policiers sont amenés à commettre des infractions.
Le service de police judiciaire a également indiqué que tout était à présent rentré dans l’ordre et que les contraventions seront à présent directement adressées à la DRPJ de Versailles.
Source: Le Parisien
