La maman de Priscillia se demande toujours comment un homme multirécidiviste ait pu bénéficier d’un régime de semi-liberté et surtout continuer à en profiter alors même qu’il ne respectait pas ses obligations judiciaires.
Le soir du 7 août 2013, Sofiane Rasmouk, 20 condamnations à son actif, a en effet tenté de tuer Priscillia, dont le pronostic vital a longtemps été engagé, après avoir tenté de la violer sans parvenir à ses fins du fait de la résistance de sa victime.
L’agression a été si violente que le crâne de la jeune femme a été fracturé et son cerveau commotionné.
Dans la même soirée, il croise le chemin de Sandra, 19 ans qu’il agresse sauvagement, humilie et viole avant de la voler.
C’est la question du suivi judiciaire qui est au cœur de cette affaire.
Comment cet homme n’a pas été réincarcéré alors que les alertes transmises au juge d’application des peines ont été extrêmement nombreuses.
Ainsi, l’individu a eu neuf retards importants sans justification lorsqu’il s’agissait de regagner son centre de détention, il s’est même absenté une nuit complète et plusieurs absences ont été signalés dans son emploi d’insertion.
Mais les seules sanctions ont été quelques remontrances sur son comportement et un retrait de réductions de peines de quelques jours.
En septembre 2013, la maman de Priscillia avait tenté d’alerter la garde des sceaux, Christiane Taubira, sur le cas de sa fille lors de l’émission Des paroles et des actes, présentée par David Pujadas:
Source: Le Parisien
