Paul (*) comparaissait devant le tribunal pour injure publique envers le maire et détention d’arme après qu’une soirée karaoké ait dégénéré dans un petit village de l’Allier.
Ici, on prend le karaoké au sérieux et quand Paul s’avance vers l’estrade pour entonner un petit air au micro, cela ne plait pas à tout le monde. Il reconnait même:
Je chante pas forcément bien. Mais le karaoké, c’est fait pour s’amuser.
Mais le chanteur est assez impulsif alors quand un autre convive lui dit qu’il chante faux, la tension se fait sentir même s’il refuse de s’arrêter de chanter. Pour le faire taire, l’homme agacé par le timbre de voix de Paul monte alors sur l’estrade, s’empare d’un deuxième micro et tente de chanter plus fort.
Paul explique:
Il s’est mis à chanter n’importe quoi, affirme Paul. J’ai chanté plus fort, il s’est mis à brailler. Alors je me suis à chanter encore plus fort et à chanter n’importe quoi moi aussi.
Puis, au bout d’un moment, ses nerfs ont lâché et il s’est exclamé:
il commence à m’emmerder ce con…
A ce moment là, il lui assène un violent coup de poing qui le fait voler sur cinq mètres. Le maire intervient et il essuiera un flot d’insultes en échange. Paul repart chez lui mais revient trente minutes plus tard avec un pistolet de défense en menaçant de mort l’homme qui avait osé perturber son karaoké.
Il expliquera avoir des problèmes d’alcool et des tendances paranoïaques.
Le prévenu a été relaxé pour les injures publiques. Il a en revanche été condamné à 200 euros d’amende pour un fusil retrouvé chez lui et dont il n’avait pas l’autorisation.
(*) Le prénom a été changé
Source: La Montagne