Fania Noël et Sihame Assbague, deux proches des Indigènes de la République, ont lancé un camp de formation à l’antiracisme politique baptisé « Camp d’été décolonial ».
La particularité de ce stage qui se tiendra près de Reims du 25 au 28 août, est qu’il n’est réservé qu’aux personnes souffrant du « racisme d’état », comprendre interdit aux blancs.
Les organisateurs expliquent en effet que le racisme anti-blanc n’existe pas.
Fania Noël se présente comme une « afroféministe anticapitaliste anticolonialiste anti-impérialiste anti-mixité…».
A un journaliste de Libération, elle a déclaré:
Oh que oui, on est bien entre nous!
Le journaliste Laurent de Boissieu s’est étonné sur son blog que le camp soit autorisé et qu’il ne suscite pas plus d’indignation.
Sur le compte Twitter dédié au camp, les organisatrices ont fièrement affiché le hashtag #TeamGrandRemplacement en référence à la théorie du grand remplacement selon laquelle les populations immigrées remplaceraient petit à petit les populations de souche.
Leur logo ne laisse pas non plus place au doute: trois mains de trois couleurs différentes qui lèvent le poing mais aucune blanche.
Source: Le Figaro