Le traitement de faveur de la justice envers la princesse saoudienne qui avait séquestré un artisan

Le traitement de faveur de la justice envers la princesse saoudienne qui avait séquestré un artisan


Il avait eu la désinvolture de prendre des photos à l’intérieur de l’appartement de la princesse saoudienne pour préparer les travaux qu’il devait effectuer dans cette vaste demeure de 4000 m² du 16e arrondissement.

Pour cette simple raison, un artisan parisien avait reçu des coups et avait été ligoté par les gardes du corps sous les ordres de la princesse, la fille de l’ex roi Khaled ben Abdelaziz Al Saoud.

Puis, il lui avait été ordonné de baiser les pieds de la princesse avec une arme de poing sur la tempe.

Enfin, sa carte d’identité avait été photocopiée et tout son matériel confisqué.

Le plombier ne s’était cependant pas laissé intimider et avait porté plainte au commissariat du 16e arrondissement pour pouvoir récupérer ses outils de travail ainsi que la somme qu’il devait percevoir, soit 20.000 euros.

Mais en France, il semble que la justice ne soit pas la même pour tout le monde.

Pour ces faits extrêmement graves, et alors que les traces de coup avaient pu être constatés par les policiers, la princesse saoudienne avait été placé en garde-à-vue seulement 1 heure… soit « la garde-à-vue la plus courte de l’histoire » pour un officier de la police judiciaire de Paris.

Alors qu’elle n’a même pas d’immunité diplomatique, elle avait ensuite pu gagner tranquillement la ville de Londres avant même d’avoir pu être écoutée par les enquêteurs.

L’artisant a finalement été payé mais il souhaite continuer les poursuites.

Seul l’un des gardes du corps avait été incarcéré deux mois à la prison de Fresnes avant d’être remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

Il reste mis en examen pour violences avec arme, séquestration, vol et menaces de mort.

Source: Le Point




Réagissez

Commentaires